Il fait noir, la ville éteinte s’illumine
Lumières de vies nocturnes et lampadaires
Tamisent vulgairement la nuit héroïne
Qui vient enfin rafraîchir la chaleur de l’air
Debout sur mon balcon j’écoute le silence
Cet orchestre ici rare où domine les vents
Les chants éloignés et les attentes immenses.
Le temps refroidit doucement. Chut, on s’entend.
Nullement traversé de pensées poétiques.
Mon chat se tient proche et éloigné comme il aime
Il est posé dans une féline esthétique
Soudain, il bouge. Pourquoi ? Le sait-il lui même ?
Quelques secondes plus loin, il se re-repose.
Puis, brusquement, il se roule au sol en silence.
Poète spectateur du félin en osmose
Je garde en moi et la mélodie et la danse